Les détails font la qualité d’une ville et l’innovation accroît son charme

Mme Fei habite dans la rue Yan’an Ouest de l’arrondissement Qingpu de Huai’an et elle a l’habitude de faire des exercices matinaux. À présent, elle n’a plus besoin d’aller au stade situé dans le sud de la ville, car il y a un petit parc rempli de fleurs, d’oiseaux, de verdure et d’arbres à moins de 100 m de son domicile. L’air y est frais et il est très agréable d’y faire des exercices matinaux. Il en était toutefois tout autrement il y a cinq ans; ce lieu était considéré comme malpropre, en désordre et avait mauvaise réputation.

Vue panoramique de la zone d’exploitation économique de Huai’an du Jiangsu
De même, M. Zhou Shengshu, un petit marchand de légumes – se sent heureux, alors que ses étalages, sont en ordre et que la rue est propre. Ce n’était toutefois pas comme ça il y a quelques années. Toute la rue était alors occupée par de petits marchands qui s’installaient à qui mieux mieux. Or, quand les employés de l’administration civile se pointaient, ces marchands jouaient à cache-cache avec eux.

Les habitants de Huai’an sont maintenant de plus en plus satisfaits de leur ville et ne peuvent s’empêcher de s’exclamer : « Huai’an a connu tant de changements ces dernières années! » Curieuse, j’ai donc tenté de trouver comment de tels changements ont pu se produire dans cette ville.

Les détails font la qualité d’une ville:

Dans la province du Jiangsu, la ville de Huai’an n’est pas considérée comme « riche ». Cependant, quand on y marche, on constate que, quelle que soit la rue, il y a une poubelle à chaque 50 m. On peut aussi trouver des lieux de « repos » dans chaque rue; quand vous êtes fatigué, un petit parc vous attend pas trop loin. Le soir, les lampadaires assurent un bon éclairage. Le jour, les autobus sont fréquents et les abribus pour les attendre sont pratiques.

À Huai’an, il est facile de constater quantité de ces petits détails. Sur la rue, on peut commodément prendre le petit déjeuner ou le dîner, et il y a 600 étals de réparation de bicyclettes répartis aux quatre coins de la ville. Ces étals sont tous standardisés et ce sont d’anciens chômeurs qui les tiennent. Ils offrent des services commodes, de qualité et à bas prix. Les citadins les appellent le « paysage en route ».

 
Un jardinet Reboisement de la place Shidai

« Une ville se doit d’offrir des éléments de qualité de vie qui peuvent paraître des détails, mais qui touchent les gens qui y habitent. De tels détails sont comme le sang qui coule dans les veines, comme l’eau dont on a besoin pour vivre. C’est de cette façon que les habitants éprouveront un sentiment de fierté pour leur ville. Ces détails permettent de mesurer la qualité de la ville », a dit M. Liu Xuejun, directeur du Bureau de l’administration civile de Huai’an.

Chaque année depuis cinq ans, 90 % du budget de construction urbaine de la ville de Huai’an a été consacré à la restauration de lieux étroitement liés à la vie des citadins, et d’abord, aux problèmes sanitaires concernant l’environnement de vie. Les dirigeants de la ville s’occupent des détails, des problèmes qui intéressent le plus le peuple.

La réforme du système insuffle du dynamisme:

Pour une ville, il n’est pas difficile de s’agrandir ou de se renforcer, mais il est plus difficile de faire déployer le potentiel d’un environnement plus intangible. Par exemple, dans un centre d’examen et d’approbation des investissements de Huai’an, un comptable est en train de finir de régler les formalités d’inscription fiscale pour son entreprise, et tout le processus n’a nécessité que dix minutes. En 2002, les mêmes formalités auraient demandé environ un mois.

Dès 2002, le secteur fiscal de Huai’an a pris l’initiative d’appliquer la réforme afin d’élever l’efficacité de l’administration. En 2006, le comité municipal du Parti et la municipalité de Huai’an ont encouragé la mise en place de services gouvernementaux standardisés en vue d’améliorer l’efficacité de l’administration.

M. Liu Caisheng, 53 ans, est en chômage depuis huit ans et il souffre d’hypertension et de diabète depuis longtemps. C’est la pension de retraite de sa femme qui assure sa subsistance. Le 19 avril dernier, son état s’est aggravé et il a dû être transporté à l’Hôpital du peuple nº 2. Il a versé des milliers de yuans en traitement médical et médicaments. Heureusement, grâce à l’assurance médicale publique, M. Liu n’a pas eu d’inquiétude pour payer ces frais. Depuis le ler juillet 2006, Huai’an applique officiellement le système d’assurance médicale pour les citadins. La zone urbaine compte 250 000 personnes âgées, assistés sociaux et enfants qui participent à l’assurance médicale.

Autrefois, les paysans s’inquiétaient beaucoup des calamités naturelles. Or, ces dernières années, ceux de Huai’an ne s’inquiètent plus du mauvais temps, car, depuis le 5 novembre 2004, la première assurance agricole « modèle Huai’an » sur les cultures a été mise à l’essai à Huai’an. Cette assurance est administrée conjointement dans une proportion 3:7 par la Société d’assurance Zhonghua et la ville de Huai’an. Après une calamité naturelle, cette assurance offre à ses assurés ayant payé leur prime une indemnisation qui permet d’attendre les secours financiers du gouvernement. L’assurance agricole « modèle Huai’an » a vraiment installé un « coffre-fort » pour les paysans. Grâce à celle-ci, les paysans sont maintenant bien protégés. Actuellement, plus de 3 millions de paysans de Huai’an y souscrivent.

Améliorer l’efficacité administrative, appliquer l’assurance médicale pour les citadins et l’assurance agricole à l’essai, de même qu’appliquer une série d’innovations ont non seulement changé l’image de Huai’an, mais lui ont aussi donné une qualité particulière. En se promenant dans les rues de Huai’an, il est facile de constater que la stabilité, le calme et la bonne humeur y règnent. En marchant dans les campagnes et en admirant le ciel bleu, la verdure, l’eau limpide et le paysage, il est évident que c’est cela le vrai sens de la société harmonieuse que nous recherchons.

Big-bisous à toutes et à tous. @+Domi&Xiu.