La " question du Tibet " :

Question historique, rêve irréaliste, ingérence étrangère, un chercheur donne ses propositions pour en arriver à un dénouement.

LA « question du Tibet » s’est formée au moment où les impérialistes occidentaux ont voulu envahir et diviser la Chine. Ils ont courtisé et encouragé les forces séparatistes au sein de la classe des propriétaires de serfs du Tibet. De même, certains de ces derniers voulaient séparer le Tibet de la Chine avec le soutien des impérialistes. Les deux parties ont alors comploté pour fabriquer la « question du Tibet ».

Des élèves tibétains en classe

Aujourd’hui, les forces antichinoises en Occident, dirigées principalement par certains sinophobes des strates supérieures des États-Unis, assurent la succession de ces anciens impérialistes. Ces forces financent et soutiennent les séparatistes de la clique du dalaï-lama et les utilisent comme outils pour s’opposer à la Chine et contrer sa montée en puissance. Parallèlement, les membres de la clique du dalaï-lama profitent de chaque occasion pour mener des activités de sabotage dans leur quête de l’« indépendance du Tibet ». Ce rêve irréaliste est la raison essentielle pour laquelle la « question du Tibet » perdure.

La clé de la solution à la « question du Tibet » tient dans le développement continu de la Chine et dans son attitude envers la soi-disant « question du Tibet ». L’unité nationale et l’union ethnique constituent les intérêts vitaux du pays. Face aux complots des forces antichinoises et de la clique du dalaï-lama pour séparer le Tibet de la Chine, les membres des 56 ethnies de la Chine ne laissent aucune place au compromis et aux concessions en ce qui concerne ces tentatives d’« indépendance du Tibet ». Au contraire, ils doivent mener une lutte résolue contre le séparatisme, exposer les intentions sinistres des séparatistes, s’unir et compter sur la population multiethnique du Tibet pour lancer une contre-attaque puissante aux sabotages des séparatistes. Ils doivent résister jusqu’à ce que cette conspiration soit déjouée et qu’ils remportent la victoire finale.

Des serfs émancipés déposent leur bulletin de vote afin d’exercer leurs droits démocratiques.

Les forces antichinoises en Occident considèrent le développement de la Chine et sa montée comme une menace naissante à leur hégémonie mondiale. Elles utilisent toutes sortes d’occasions et de méthodes pour saboter la montée pacifique de la Chine. La « question du Tibet » n’est pas leur seule carte. Elles en jouent d’autres, notamment la « question de Taiwan » et celles des « droits de la personne », de la « démocratie » et du « commerce équitable ».

Les États-Unis sont d’abord et avant tout préoccupés par leurs propres intérêts, et la clique du dalaï-lama n’est rien d’autre qu’un outil dans les mains des forces antichinoises. Cette clique est si faible que son existence dépend de l’assistance financière étrangère, mais elle pense que les pays occidentaux lui accorderont un soutien inconditionnel pour réaliser l’« indépendance du Tibet », sans se soucier de leurs propres intérêts. C’est pure fantaisie d’enfant. En raison de la montée de la puissance nationale de la Chine et de son influence dans le monde, ainsi que du développement économique et culturel du Tibet, la « valeur d’outil » de la clique du dalaï-lama deviendra de plus en plus faible pour les forces antichinoises, et pour cette clique, les choses s’avéreront de plus en plus difficiles.

Hongxiao (1er à dr.), un stagiaire tibétain en aviation, parle de ses études à sa mère. Avant la Libération, ses parents étaient des serfs.

Une autre solution à la « question du Tibet » réside dans les changements que doit faire la clique du dalaï-lama : abandonner ses ambitions séparatistes; refuser de servir d’outil aux mains des forces antichinoises de l’Occident; renoncer à sa position erronée sur l’« indépendance du Tibet », un « haut degré d’autonomie » et le « Grand Tibet »; et renouer avec une conception patriotique en cessant d’inciter à la haine interethnique et à la violence. Son seul choix réaliste est de trouver la voie juste de s’intégrer à la nation chinoise par l’entremise de négociations avec le gouvernement populaire central et de poser des gestes positifs pour le peuple du Tibet. Naturellement, cette solution dépend de la capacité ou non de la clique du dalaï-lama de faire vraiment les bons choix.

Depuis la libération pacifique du Tibet (en 1951) et la répression de la rébellion armée qui avait été fomentée par la clique du dalaï-lama (en 1959), de grands changements ont eu lieu au Tibet. Ces accomplissements se manifestent sous les aspects suivants :

(a) Les forces impérialistes ont été conduites hors du Tibet, et la région est ainsi intégrée à la partie continentale désormais unifiée. Au sein de la grande famille de la mère patrie, les habitants du Tibet ont établi et développé de nouvelles relations ethniques socialistes avec divers groupes ethniques frères, en se basant sur les concepts d’égalité, d’unité, d’aide mutuelle et d’amitié.

La salle de néonatologie du Département de gynécologie et d’obstétrique de l’Hôpital du peuple de la région autonome du Tibet

(b) La réforme socialiste a été réalisée et le servage féodal a été aboli complètement. Depuis leur émancipation, plus d’un million de serfs marchent sur la voie du socialisme.

(c) L’autonomie régionale des ethnies a été implantée et le pouvoir politique du peuple a été mis en place. Plus de 37 000 cadres tibétains ont été formés, ce qui représente 66 % du nombre total de cadres. Parmi ceux à l’échelon de la région autonome, les cadres tibétains comptent pour 72 %. De plus, quelque 17 000 cadres professionnels appartenant à des ethnies minoritaires ont été formés.

Agente de bord tibétaine

(d) L’économie du Tibet s’est beaucoup améliorée. Depuis des années d’affilée, le Tibet enregistre des records en matière de récoltes et d’élevage, et un système industriel moderne y a pris forme. En 2007, le PIB de la région autonome du Tibet a été de 30 milliards de yuans. Les installations de voies de communication du Tibet ont connu un développement rapide. Le chemin de fer Qinghai-Tibet, qui se rend jusqu’à Lhasa, a mis fin à l’histoire du Tibet sans chemin de fer. Les routes Sichuan-Tibet, Qinghai-Tibet, Xinjiang-Tibet, Yunnan-Tibet et Chine-Népal, de même que l’oléoduc Golmud-Lhasa, ont été construites. Des lignes aériennes partant de Lhasa ont été ouvertes vers Lanzhou (Gansu), Xi’an (Shaanxi), Chengdu (Sichuan) et Guangzhou (Guangdong), de même que Katmandou (Népal). L’industrie touristique s’est développée rapidement et continue de le faire. Le niveau de vie des habitants du Tibet a connu une grande amélioration.

(e) La croyance religieuse au Tibet a été respectée. La culture autochtone a été protégée et encouragée. Parallèlement, des installations culturelles modernes ont été construites, notamment pour le cinéma, la télévision et la radio, sans compter des stations terrestres pour satellite. Grâce au système d’éducation ethnique, le taux d’analphabétisme a chuté de 90 % à 44 %. Les entreprises médicales et sanitaires se sont grandement développées, et tous les citoyens profitent de soins médicaux gratuits.

(f) Dans la région autonome du Tibet, la population tibétaine a plus que doublé, passant de 1 million à 2,80 millions, ce qui a changé la situation de stagnation, voire de déclin, qui prévalait auparavant.

Les Archives de la région autonome du Tibet ont imprimé des écritures bouddhiques gravées sur plaque et les ont offertes en cadeau au monastère Drepung.	L’approvisionnement en électricité atteint même les régions les plus reculées du Tibet.

À travers les efforts communs des habitants des diverses ethnies de la région autonome, sous la direction éclairée du Comité central du Parti communiste chinois et du Conseil des affaires d’État et grâce à l’aide des diverses provinces et municipalités à l’échelle du pays, le Tibet réalise actuellement un bond en avant de son développement. La noble cause de l’édification d’un nouveau Tibet avance pas à pas, et elle est caractérisée par l’unité, la prospérité et la civilisation. Voilà l’avenir radieux du Tibet. ?

---

* CHEN QINGYING est chercheur supérieur au Centre de recherche sur la tibétologie de Chine.