La culture traditionnelle tibétaine fait l'objet d'un programme de protection et de développement

Le 7 août 2007 : la première épopée des chants et des danses tibétaines, intitulée « Le bonheur sur le chemin », a nécessité un investissement total de 20 millions de yuans. Avec le développement du tourisme, les représentations mettant en scène les coutumes et les moeurs du peuple tibétain sont les plus appréciées par les touristes. Elles fournissent également une véritable plate-forme aux chants et danses traditionnels tibétains.

Le gouvernement populaire central ainsi que le gouvernement populaire de la région autonome du Tibet ont depuis toujours accordé une grande importance à la continuation et au développement de la culture et de l'art tibétains. Ces cinq dernières décennies, le Tibet a connu des progrès considérables en ce qui concerne l'enseignement de la langue tibétaine, la compilation et le collationnement des musiques traditionnelles, des danses, des contes populaires ou bien encore des livres anciens et des archives. Parallèlement, des organismes chargés de la recherche, de la conservation et du collationnement du patrimoine culturel tibétain ont été créés dans les préfectures et villes de la région autonome du Tibet. Leur contribution touche de nombreux domaines à savoir la conservation, la collecte, le collationnement, la recherche, la rédaction et la publication de la littérature et de l'art populaires tibétains. La culture tibétaine a été si bien mise en valeur qu'elle n'a jamais été, jusqu'à présent, aussi brillante et auss prospère.

12 août 2007 : sur la place du Palais Potala, un acteur donne une représentation pour célébrer l'ouverture du festival Shoton. Pour respecter et protéger les us et coutumes des tibétains, en plus des fêtes et jours fériés légaux nationaux, les fêtes traditionnelles tibétaines telles que « le Nouvel An du calendrier tibétain », « le festival Shoton » ont été déclarées jours fériés dans la région autonome du Tibet.

21 février 2007 : un moine exécute la danse du sorcier. Pour protéger la culture traditionnelle tibétaine, durant les 20 dernières années, la Chine a investi plus de 700 millions de yuans dans l'entretien de quelques 1 400 sites historiques et culturels. Grâce à ces rénovations, de nombreux sites, tels que le Palais Potala, ont pu être réouverts au public. Depuis 2008, 570 millions de yuans ont également été débloqués pour l'entretien de 22 monuments historiques et culturels tibétains. C'est la première fois qu'une telle somme est investie par le gouvernement central dans la restauration des sites historiques et culturels du Tibet.

26 mars 2008 : Cidan, savant tibétain de la maision d'édition des livres anciens en langue tibétaine de l'académie des sciences sociales du Tibet, en train de répertorier des livres anciens.

26 mars 2008 : des savants tibétains en train de classer des archives du Tibet.

Statue de l'inventeur des caractères tibétains dans une salle d'exposition. La langue et les caractères tibétains sont d'usage courant dans toute la région du Tibet. Les décisions, lois et règlements, décrets adoptés lors de l'assemblée populaire ainsi que les documents officiels et les avis émis par les gouvernements de tous les niveaux, sont rédigés à la fois en chinois et en tibétain. Les écoles primaires et secondaires dispensent un enseignement bilingue (chinois et tibétain). Un grand nombre de savants tibétains écrivent et publient leurs réalisations académiques et oeuvres artistiques en la langue tibétaine.