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Le blog de Xiu
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8 juin 2008

La ruée vers les villes

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Couverture enroulée sur le dos, les travailleurs ruraux affluent dans les villes depuis les années 1980, séduits par la promesse de nombreux emplois et de salaires élevés. « Si les États-Unis attirent beaucoup d’immigrés, c’est essentiellement dû à une offre de travail importante et à des rémunérations élevées, maintenues par une économie forte et soutenue. Il en est de même pour la Chine, sauf qu’ici la population migre de la campagne vers la ville », affirme Mme Wang Meiyan, chercheuse à l’Institut de la démographie et de l’économie, relevant de l’Académie des sciences sociales.

p09Aujourd’hui, cette migration atteint une ampleur sans précédent. Plus de 200 millions de paysans ont quitté leur terre pour dénicher un coin de vie sur le bitume urbain. Tous les ans, dans les grandes provinces telles que le Sichuan ou le Hunan,

20 millions de personnes en moyenne fournissent aux villes une main-d’œuvre qui génère plus de 100 milliards de yuans de revenus. Dans chacune des provinces de l’Anhui, du Jiangsu et du Hunan, plus de 10 millions de ruraux sont partis chercher du travail en ville. Sans garantie de minimum vital ni de protection sociale, ces nongmingong (travailleurs ruraux) exercent des métiers dans la manufacture, les travaux publics et les services et font d’autres boulots pénibles méprisés par les citadins. Mais cela ne les empêche pas d’affluer vers les villes.

L’importance de cette population de travailleurs amène certains chercheurs à les considérer comme une nouvelle classe sociale. Mme Wang ne partage pas ce point de vue : « à long terme, l’urbanisation finira par les intégrer à la ville. »

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