Le Vélo......ou la petite Reine?

Vitesse et passion

Meng Qiuyu (1er à g.) s’entraîne avec ses amis.

À 6 h, la ville de Beijing est encore endormie, mais Meng Qiuyu enfourche son vélo et roule plus de 20 km pour rejoindre ses amis au temple du Ciel. Le samedi matin, ces gens en cuissards et maillots de cycliste s’y réunissent pour faire du cyclisme sur route. Durant la semaine, chacun a son travail, mais le samedi, c’est la passion de ce sport qui les réunit. En bavardant et en riant, ils sont entrés dans le bureau de M. Yang, un membre retraité de l’équipe nationale de cyclisme. Les deux salles de ce bureau sont remplies de pièces de bicyclettes, et en général, c’est là que les cyclistes achètent les pièces pour assembler leur vélo. Après avoir pris sa retraite du sport professionnel, M. Yang a organisé le Beijing Golden Club, grâce au soutien de ses amis. « L’essor du cyclisme sur route s’accélère dans le monde, car c’est un sport qui offre de grands défis et des compétitions spectaculaires. De plus, il ne nuit pas à l’environnement. Le Tour de France (la compétition de cyclisme sur route la plus célèbre dans le monde) est considéré comme la troisième compétition en importance, après les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football. La Chine est un grand pays de bicyclettes, mais elle est loin de bien se qualifier dans les épreuves de cyclisme sur route », explique M. Yang. Meng Qiuyu est le chef du Golden Club. Il travaille à la CCTV (Télévision centrale de Chine), mais auparavant, il était sprinteur. Malgré ses occupations, cet athlète souhaite toujours se consacrer à différents sports. Selon lui, sa passion pour le sport vient d’un petit rôle d’acteur qu’il a eu l’occasion de tenir dans un film. Il devait faire un saut à l’élastique à partir d’une plateforme de plus de 100 m de haut, et pour les besoins du film, il a dû le faire à cinq reprises. « Au début, j’ai eu peur. Mais depuis cette expérience, je n’ai plus peur de rien et j’adore le sport. » En évoquant cette histoire, M. Meng ne peut s’empêcher de sourire. Pour l’instant, le club n’a pas de lieu désigné pour l’entraînement. Les membres doivent donc rouler plus de 20 km pour se rendre à l’extérieur du cinquième périphérique de Beijing. Leur entraîneur doit inspecter plusieurs fois la route pour déterminer finalement le trajet. Le club ressemble à une grande famille : les membres les plus anciens sont en tête de peloton et dirigent les nouveaux. Après l’entraînement, tous se communiquent des informations et des techniques du cyclisme sur route. Ils passent donc ensemble une très agréable matinée du samedi. Un jour, si vous rencontrez un groupe de cyclistes qui portent cuissards et maillots de cycliste, ce n’est pas le Tour de France et vous n’y apercevrez pas Lance Armstrong. Vous pourrez toutefois applaudir ces braves pour les encourager, puisqu’ils seront en train de relever le défi qu’ils s’étaient lancé. Après l’entraînement, les membres rangent les bicyclettes sur la voiture d’accompagnement. La matinée du samedi est toujours très occupée.
	Le bureau de M. Yang (1er à dr.) est rempli de pièces de bicyclettes. En général, les membres y achètent les pièces pour réparer leur vélo. Quelle joie de l’assembler soi-même!
	La vérification est une mesure nécessaire avant l’entraînement.
	À la pause, on échange souvent les expériences acquises au cours des exercices.
	En cas d’incident, une crevaison par exemple, la voiture d’accompagnement peut résoudre les problèmes et assurer ainsi la sécurité des membres.
	Le club possède des entraîneurs professionnels comme M. Shi (1er à dr.). Ici, il est en train d’annoncer le programme d’entraînement.

Big-bisous à toutes et à tous. @+Domi&Xiu.